Les contre-indications absolues aux manipulations vertébrales sont les fractures, les anomalies affectant les structures crâniennes et cervicales (Arnold-Chiari, invagination basilaire), les maladies rhumatismales, les infections aigues (ostéomyélite, spondylodiscite, tuberculose), les cancers, les tumeurs affectant le système nerveux et/ou méningés, les hernies discales aigues (ex : syndrome de la queue de cheval, anesthésie en selle, troubles sphinctériens), a syringomyélie, la présence de matériel de fixation vertébrale et en cas d’ostéoporose.
NOTE : Certaines affections citées ci-dessus, comme la présence de matériel d’ostéosynthèse vertébrale, ou l’ostéoporose, peuvent toutefois constituer une indication relative pour d’autres types d’approches ostéopathiques (tissus mous, approches fasciales, etc.…). Il en est de même pour certaines pathologies traumatiques (ex. : entorse bénigne de la cheville), qui peuvent bénéficier d’une approche ostéopathique adaptée.
Rappelons une fois encore qu’un diagnostic d’exclusion (tenant compte de multiples paramètres comme les antécédents médicaux, l’âge du sujet, etc. …) doit toujours être réalisé avant tout traitement, afin de s’assurer que le motif de la consultation relève bien du champ d’action de l’ostéopathie.
Il ne s’agit pas de confondre une douleur vertébrale provoquée par une tumeur avec une simple lombalgie.
N’hésitez pas à contacter un ostéopathe D.O. pour lever toute équivoque.